Collectif transitoire

Le groupe émerge : la petite histoire Les artistes ont travaillé pendant 3 ans, et jusqu’à présent en auto production, pour arriver en 2012 à ce que le film devienne peu à peu réalité. Une vidéo de 6 mn est montée. Une autre vidéo de 80 mn est en cours. En 2009, Catherine Egloffe (France) et WANG Lingjie (Chine), ont impulsé la démarche, puis HAO Jingfang (Chine) et Andrea Palade Flondor (Roumanie) ont rejoint le collectif, puis ce sera Serge Desiré Ouedraogo (Burkina Faso) et Bouna Cherif Fofana (Mali). Koumba Cisse (Mali) a fait des essais mais elle n'a pu filmer elle-même. Elle aidera le collectif au Mali et à Paris. WANG Lingjie montrait les extraits dans les usines chinoises aux ouvriers maliens. En 2010 et 2011, tout le monde filme ; au total cela fera 120h de rushes. Le matériel manquant au Mali, Wang Lingjie et Hao Jingfang se sont fait les cadreurs de Bouna Chérif Fofana. Ils devaient travailler avec Koumba Cisse, jeune vidéaste, mais c'est Daniel Kommer, un enseignant en Art de Metz, et ami de Koumba, qui les a guidés à Bamako. Dès leur arrivée, ils vont contracter le palu, mais ils ont tout de même pu filmer 3 semaines durant avec Bouna , des femmes dans deux usines de tissage , des ateliers de teinture de Bazin, dans la rue et des filatures de laine. A Segou, Bouna ira également filmer dans un grand atelier de Bazin. Wang Lingjie et Hao Jingfang sont allé aussi filmer dans l'Est de la Chine, durant l'été 2010. Le même été 2010, Catherine Egloffe s'est faite cadreuse d'Andrea Palade Flondor en Roumanie, à Bucarest dans un atelier de confection travaillant pour la haute couture et le cinéma. A Timisoara dans une usine de confection, une filature et un atelier de confection. Catherine Egloffe a filmé aussi une nouvelle fois en Lorraine, dansune grande usine de tissage et une ouvrière de confection à domicile travaillant pour une société fabriquant des vêtements de travail. Elle est allée aussi à Troyes au Sud de Paris, filmer des ouvrières en bonneterie. Serge Désiré Ouedraogo lui a filmé début 2011 à Ouagadougou et Koudougou. Des brodeuses, des tisserandes, une blanchisseuse, des teinturières. L’ensemble des interviews a été traduit en français et adressé à chacun. Les artistes qui se connaissent surtout via le Net, vont enfin se rencontrer pour le montage. En avril 2011, à Clémery, ils ont vécu un mois chez Catherine Egloffe, le temps d'expérimenter le montage en collectif. Il a été difficile pour les artistes africains de rejoindre le groupe. Coût financier du voyage, difficulté d’obtention du visa. L'Association Plus vite (lien à voir) a soutenu le projet et aidé à l'accueil de la résidence. L'école d'art de Metz également.
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