Sarah Bouzi

Après un master de vidéographie et narration à l’erg Saint-Luc (Bruxelles), Sarah Bouzi obtient un master en cinéma documentaire anthropologique à l’Université Paris Nanterre en 2018. Ses sujets d’étude tournent autour de l’identité et des héritages coloniaux des représentations. En 2018, elle co-fonde le collectif Khamsa, qui interroge les femmes maghrébines sur leur identité via le médium vidéo. En 2019, elle débute en tant que directrice de casting avec des courts métrages puis pour divers clips et publicités. En 2022, Sarah Bouzi est sélectionnée à la résidence l'Atelier de Côté court à Pantin pour son second court métrage.

Sarah Bouzi signe un film plein d’énergie et de détermination, en racontant un destin que l’administration française veut expulser. La charismatique Mélissa Guers – révélée dans La Fille au bracelet de Stéphane Demoustier – porte le film avec une énergie folle. Des scènes mémorables offrent une véritable intelligence de cinéma, de la domination suffisante d’une responsable bornée aux 300 euros de plus qu’elle gagne par mois, en passant par les discussions entre copines sur la nécessaire redistribution des richesses. Ne pleure pas Halima est un véritable objet de contrebandes, et impose la présence d’une réalisatrice à suivre

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