Collectif 100jours

100jours c’est 100jours et 100nuits. Dans 100jours nous proposons à des auteurs et à des collectifs la réalisation de 100 films documentaires de 5 minutes. Nous imaginons ces films comme des créations singulières, des points de vue affirmés, des tentatives documentaires, des essais. Dans 100nuits d’autres expressions documentaires, sous différentes formes (photo, dessin, bande dessinée, son, texte…) seront produites par des auteurs invités. 100jours s’envisage autant comme une succession de propositions que comme une œuvre singulière, un espace d’expressions libres et un tout pensé et construit. De 100jours doit émaner une entité propre, où chaque œuvre vient en écho aux précédentes, où les publications se répondent, se mêlent ou se heurtent pour au final se compléter et former un tout cohérent. Durant cette période (de janvier à mai 2012) il s’agira donc de faire : faire des films et des créations, organiser des diffusions, débattre, faire de la politique. En réinventant notre place, en tant que créateur et spectateur, individu et collectif, nous souhaitons réaffirmer que ce sont les rencontres qui produisent le politique. Collectif 100jours (100jours.org) “C’est l’art qui dispose constitutivement de tous les moyens d’affecter, parce qu’il s’adresse d’abord aux corps, auxquels il propose immédiatement des affections : des images et des sons. non pas que l’art aurait pour finalité première de véhiculer des idées (…). Mais il peut aussi avoir envie de dire quelque chose. Sans doute cette forme de l’art a-t-elle largement perdu les faveurs dont elle a pu jouir dans la deuxième moitié du XX ° siècle, au point que l’art engagé soit presque devenu en soi une étiquette risible, dont on ne voit plus que les intentions lourdement signifiantes, les propos délibérés et le magistère pénible. On peut bien avoir tous les griefs du monde pour l’art -qui- veut- dire, le problème n’en reste pas moins entier du “côté opposé” : car en face de l’art qui dit, il y a les choses en attentes d’être dites. Or elles ont impérieusement besoin d’affections et, l’art politique refluant, les choses à dire menacent de rester en plan -ou bien de vivoter dans la vitalité diminuée, dans la débilité, de la pure analyse.”
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