Christophe Vindis

Né à Agen, 40 ans, fervent supporter du SUA, il réalise des documentaires sur la planète ovale. Quand il ne visite pas physiquement la planète ovale, il voyage dans le monde souterrain du net sous le pseudo d’un célèbre militant afro-américain. Christophe Vindis est né à Agen, « à Saint-Jean en face de la Garonne ». C’était en 1966. Après les années lycée à Palissy, le bac en poche, il prend la route de Toulouse où, en 1985, il intègre la première promotion de l’école supérieure d’audiovisuel (ESAV). Implantée rue du Taur depuis 7 ans, elle était auparavant au Mirail. Il obtient son DEA d’étude cinématographie, monte ANTEA, une boîte de « prod » et, pendant deux ans, fait dans le film pour des entreprises comme Thomson. « Très vite, raconte-t-il, je sens qu’on s’enferme. Je prends du recul. J’accepte un poste de maître auxiliaire à Jolimont ». Mais il est toujours tenaillé par cette profonde envie de voyage. Ca le ronge de l’intérieur. Avec son producteur et complice Vincent Barthe, il se lance dans un projet de documentaire sur le rugby en Nouvelle-Zélande. Cela donnera « Aotearoa, terre des guerriers », un document plein de Haka et de douceur. Le point de départ d’une nouvelle vie de réalisateur. Il y a deux ans, en janvier 1995, ANTEA s’associe à Lapilli films et Aladin / Regard Nomad afin de former « Les films de la castagne ».