Cette installation invite à découvrir une créature insaisissable qui hante les profondeurs du Bassin des Filtres. Habituellement cachée aux regards, cette chimère en perpétuelle métamorphose devient visible grâce à une projection lumineuse sur l’eau, comme un secret longtemps enfoui enfin révélé. Entre mystère et fascination, « Apparition des abysses » offre une rencontre intime avec l’invisible, avant que le secret des profondeurs ne se referme dans le silence de l’eau.

Briser les filtres est un dispositif artistique qui explore la manière dont la société perçoit et impose les filtres sociaux dans notre quotidien. Les silhouettes évoluent tout au long de l’installation : elles s’échappent de ces filtres, les brisent, les déchirent, jusqu’à atteindre un état de bien-être et de libération personnelle. La lumière accompagne cette transformation. D’un rouge oppressant au début de l’installation, qui révèle une vision altérée des silhouettes, elle progresse vers un blanc éclatant, symbole d’un spectre libéré et pur. Ce dispositif met en scène des silhouettes vivantes, animées et résilientes, offrant la vision d’une présence en lutte, battante.

Avec le soutien de ACE - Association des Concepteurs Lumière et Éclairagistes, l’ISCID et iGuzzini

Graphies Nocturnes propose une mise en lumière nomade de lieux, urbains ou naturels, habituellement plongés dans l’obscurité. Un appel à révéler des espaces sous une nouvelle atmosphère, où les rayons viennent rencontrer les matières industrielles, organiques ou minérales, afin de créer un langage graphique et sensible du lieu. Pour cette édition, nous proposons une projection sur le bassin, une invitation à l’évasion, libre et contemplative, où une source de lumière pure et “sans filtre”, vient dialoguer avec l’eau, provoquant diffractions et réflexions dans une danse hypnotique.

Tendues entre deux arbres, deux guinguettes composées de 8 boules chinoises oscillent avec la brise nocturne. Les lanternes s’animent et prennent vie grâce à des boucles visuelles réalisées grâce à des fragments de vie en Super 8.

Les Vidéophages donnent carte blanche à Romain et Noémie pour la mise en lumière générale du lieu. Romain travaille depuis 10 ans sur le festival et depuis 5 ans en binôme avec Noémie. Pour célébrer cet anniversaire, le projet de cette année sera de mettre la scénographie lumière en lien avec les couleurs de l’affiche. Dans leur part de création, Romain et Noémie font attention à l’espace dans lequel le festival se situe, dans une démarche éco-responsable où la récupération est primordiale. Il y a toujours des arbres, façades ou monuments à souligner. Ils accentuent la lumière sur les espaces de bar, restauration et accueil pour les rendre festifs, tout en essayant de créer un tracé discret pour la déambulation sans polluer visuellement les espaces de visionnage et d’installations.

Une canne à pêche plantée sur la grève, un gros bouchon rouge qui oscille sur l’eau, à côté de la canne une grosse malle en osier ouverte... À l’intérieur de la malle une image s’anime, un ver de terre. Se fera-t-il happer par les carpes qui lui tournent autour ?

Sans filtre, une démarche spontanée entre deux artistes : l’une scénographe, l’autre photographe. Une occasion de collaboration unique. Habiller l’air d’images encadrées en cercles suspendus, mises en lumière comme autant de gifs analogiques. Un hommage à l’animation, où l’illusion du mouvement se dévoile dans une création ludique inspirée par la théorie des couleurs. Sans se soucier des conventions, quelqu’un tire la langue, une femme soulève son t-shirt... Et puis quoi encore ?

TIK TAK interroge notre rapport au numérique et à l’effondrement. Une silhouette figée dans un espace naturel symbolise l’humain absorbé par la technologie. Son smartphone, éblouissant son visage, devient un filtre aliénant. Lumière et fumée jaillissent de son corps, évoquant une tension entre émerveillement et destruction. L’espace, saturé de sons oppressants et d’informations, reflète l’individu moderne submergé par un flot de données, tentant de donner un sens à ce chaos par des filtres mentaux.

À la nuit tombée, sous les arbres, végetat.ion s’éveille et répond à votre présence. De simples tasseaux de bois prennent vie au rythme de vos déplacements. Inter- acteurs, vous habitez l’espace pour interagir sur la lumière et composer/décomposer la bande son de végétat.ion — une installation qui réunit mapping vidéo et audio génér- actif. Un moment de rêverie à la lueur de la canopée.

Notre espace urbain est bourré d’espèces. Mais que savons-nous au juste de l’intimité de la plante de trottoir et des trajectoires de l’oiseau de gouttière ? Espace d’espèces a porté attention à ses voisin·es souvent discret·es, et raconte, au travers de pastilles sonores, leurs habitudes et mutations ainsi que l’évolution de nos représentations et des rapports que nous entretenons avec elles. Chaque pastille est située, et correspond à un lieu où ces espèces ont été observées et le sont peut-être encore. Depuis votre ordinateur ou votre smartphone, découvrez les dix pastilles sur place, là où ces espèces habitent.