Dans notre société, le jeunisme et la perfection sont valorisés. L’engouement pour les filtres sur les photos ou la chirurgie esthétique nous pousse à notre perte. Nous nions notre propre humanité. C’est pourquoi, nous devons montrer l’opposé ! Valoriser la vieillesse et les imperfections est important parce qu’ils font partie de la vie ! Les nier n’engendre que frustration. En effet, l’expérience et le savoir des Anciens nous aident à avancer et nos défauts sont sources de notre unicité.
Une exposition de collages qui rend hommage à Paul Valéry : l’homme, le poète et le philosophe. Un auteur unique, maître dans l’art de la subversion et porteur d’humour caustique. Le symbolisme de Valéry et le collage sont l’intersection du monde tangible et intangible où les matériaux et les concepts sont successivement disséqués, transformés et recyclés.
Le point de départ de la démarche artistique est un ensemble de photographies trouvées dans un ouvrage des années 50 : un·e inconnu·e qui pose et dont la posture nous met au défi. Mi obsession mi prétexte, IELLE s’impose rapidement comme ‘’personnage totem’’ support à une gamme de pratiques plastiques et visuelles, et le gardien libre devient l’objet d’étude d’une science fantasmagorique, la gardiologie. Lors du festival, découvrez une installation de plusieurs gardiens à taille humaine avec mise en lumière des métamorphoses.
+ CONFÉRENCE - PERFORMANCE
Présentation de l’ING et sensibilisation à la gardiologie.
→ dimanche 6 juillet à 18h
Résidente des Amidonniers, j’ai la chance d’observer régulièrement le site du festival. J’envisage d’y présenter les peintures de mes recherches sur des modes de représentations cherchant à troubler la limite entre réel et imaginaire entre des tracés organiques saturés et une dynamique brute. Le couloir invite à une déambulation en appel à la contemplation et à une pause. L’affichage par suspension aide à un effet immersif. L’ordre chronologique par sujets visent à raconter à l’instar des tableaux placés comme des vitraux, l’éphémère et ce qui persiste dans un rapport cosmologique au vivant.
La série Loci naît d’une photographie Polaroid retrouvée sous un meuble, révélant l’éventualité d’une perte mémorielle. Inspirée par le Théâtre de la mémoire de Giulio Camillo, cette œuvre mêle souvenirs personnels et collection universelle d’images. Les peintures, réactualisations d’illustrations disparues initiées par Titien, suivent un protocole : représenter des événements vécus et adopter les titres des 211 images du Théâtre. À travers cette démarche, Loci sacralise la mémoire en liant matière picturale et patrimoine imaginaire.